organs: Tumeurs solides - Specialty: Chimiothérapie
Eli Lilly and Company Update Il y a 4 ans

Étude I8X-MC-JECA : étude de phase 1 évaluant la sécurité de LY3200882 administré seul ou en association avec d’autres traitements chez des patients ayant des tumeurs solides. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), comme par exemple le cancer du sein, et les sarcomes, moins fréquents, qui sont issus de cellules de tissu conjonctif, comme par exemple le cancer des os. Le LY3200882 est un médicament qui inhibe un facteur de croissance impliqué dans la prolifération des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité du LY3200882 administré seul ou en association avec d’autres traitements chez des patients ayant des tumeurs solides. Les patients seront répartis en 3 groupes en fonction de leur pathologie. Les patients du 1er et du 2ème groupe recevront du LY3200882 seul, administré à différentes doses (par groupe de patients différents) jusqu’à détermination de la dose la mieux adaptée puis jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe seront répartis en 3 sous-groupes. Les patients du premier sous-groupe recevront du LY3200882 association avec du LY3300054 jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième sous-groupe recevront du LY3200882 associé à de la gemcitabine et du nab-paclitaxel jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients du troisième sous-groupe recevront du LY3200882 associé à du cisplatine et une radiothérapie jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant environ 1 an.

Essai ouvert aux inclusions

Étude Metro-PD1 : étude de phase 1-2 randomisée évaluant la tolérance et l’efficacité du nivolumab en association avec une chimiothérapie métronomique, chez les patients ayant une tumeur solide réfractaire ou en rechute ou un lymphome. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. Le nivolumab est un anticorps ciblant la protéine PD-1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et d’aider le système immunitaire à éliminer ou limiter la prolifération des cellules cancéreuses. La chimiothérapie métronomique consiste à administrer de faibles doses de chimiothérapie quotidiennes ou fréquentes parmi les traitements habituellement utilisés pour un cancer spécifique, dans cette étude les traitements utilisés sont le cyclophosphamide, la vinblastine et la capecitabine. Cette chimiothérapie permet d’inhiber la croissance tumorale. Cette approche basée sur l’utilisation de faibles doses de chimiothérapie permet également de réduire les toxicités qui lui sont habituellement associées. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance et l’efficacité du nivolumab en association avec une chimiothérapie métronomique chez les patients ayant une tumeur solide réfractaire ou en rechute ou un lymphome. L’étude se déroulera en 2 étapes. Lors de la 1ère étape, les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes : - Les patients du 1er groupe recevront du nivolumab toutes les 2 semaines, associé à de la vinblastine une fois par semaine et du cyclophosphamide quatre jours par semaine. Le traitement est répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. - Les patients du 2ème groupe recevront du nivolumab toutes les 2 semaines, associé à de la capécitabine tous les jours. Le traitement est répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. - Les patients du 3ème groupe recevront du nivolumab toutes les 2 semaines, associé au cyclophosphamide pendant 4 jours toutes les 2 semaines, à de la capécitabine pendant 4 jours toutes les 2 semaines, et à de la vinblastine une fois par semaine. Le traitement est répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème étape, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : - Les patients du 1er groupe recevront la chimiothérapie métronomique la mieux adaptée déterminée lors de la 1ère étape. Le traitement est répété toutes les 4 semaines, en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. - Les patients du 2ème groupe recevront la chimiothérapie métronomique sélectionnée lors de la 1ère étape associé à du nivolumab pendant 2 semaines. Le traitement est répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant maximum deux ans après leur entrée dans l’étude.

Essai ouvert aux inclusions

Etude 1280.18 : étude de phase 1b visant à évaluer la tolérance du xentuzumab et de l’abémaciclib chez des patients ayant une tumeur solide localement avancée ou métastatique ou une tumeur du sein HR+, HER2- localement avancée ou métastatique en association avec un traitement hormonal. Malgré le progrès pour traiter la maladie cancéreuse, il existe certains cancers pour lesquels un besoin thérapeutique est urgent comme par exemple le cancer du poumon non à petites cellules ou le cancer du sein. Etudier de nouvelles thérapies et associations de thérapies est un enjeu primordial de la recherche dans ce domaine. Les cellules cancéreuses sont initialement localisées au niveau de l’organe mais peuvent se détacher et se propager formant des « métastases ». Des études précoces ont démontré une activité clinique et une bonne tolérance de deux médicaments : l’abémaciclib et le xentuzumab. Les modèles expérimentaux montrent que ces deux traitements seraient plus efficaces s’ils étaient utilisés en même temps. L’objectif de cette étude est de déterminer la tolérance, la toxicité et la dose recommandée pour la phase 2 et de montrer des signes d’efficacité permettant de poursuivre le développement de l’association du xentuzumab et de l’abémaciclib dans 2 types de cancers métastatiques : le cancer bronchique non à petites cellules et le cancer du sein. L’étude sera réalisée en 3 parties : Partie 1 : La 1ère partie est constituée d’un seul groupe A de patients ayant une tumeur solide. Les patients recevront du xentuzumab, 1 fois par semaine et de l’abémaciclib 2 fois par jour. Partie 2 : La 2ème partie est constituée de 4 groupes de patients : - Les patientes des 3 groupes B, C et D ayant un cancer du sein recevront du xentuzumab, 1 fois par semaine, de l’abémaciclib fois par jour. Chaque groupe de patientes aura des doses différentes déterminées à partir de la dose définie dans la 1ère partie (groupe A) et un traitement hormonal (soit du fulvestrant 1 fois par mois, avec une dose supplémentaire 2 semaines après la première dose, soit de l’anastrozole, soit du létrozole une fois par jour). - Les patients du groupe E ayant un cancer bronchique non à petites cellules recevront du xentuzumab, 1 fois par semaine et de l’abémaciclib 2 fois par jour, à la dose déterminée lors de la première partie dans la cohorte A. Partie 3 : Les patientes de la cohorte d’expansion F (cancer du sein) recevront du xentuzumab, 1 fois par semaine et de l’abémaciclib 2 fois par jour à la dose recommandée déterminée lors de la 1ère partie et du fulvestrant 1 fois par mois, avec une dose supplémentaire 2 semaines après la première dose. Le traitement sera poursuivi pour des cures de 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou début d’un autre traitement. Un électrocardiogramme (ECG) sera réalisé lors de la sélection, toutes les 2 semaines lors des cures, en fin de traitement et d’étude. Des prélèvements sanguins seront collectés lors de la sélection, toutes les semaines lors de la 1ère cure, toutes les 2 semaines pour les cures suivantes, en fin de traitement et d’étude. Un bilan d’imagerie sera effectué par scanner ou imagerie par résonnance magnétique (IRM) lors de la sélection, toutes les 8 semaines jusqu’à la semaine 48 puis toutes les 12 semaines jusqu’à progression de la maladie ou début d’un autre traitement. Si nécessaire, une scintigraphie osseuse sera réalisée.

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